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Plus de 400 foyers et 2 millions de canards abattus !

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L’épidémie de grippe aviaire continue sa progression sur le Sud-ouest avec beaucoup de foyers dans les Landes, les Pyrénées Atlantiques, mais aussi désormais sur le Gers, les Hautes Pyrénées, la Haute Garonne et le Lot et Garonne ! A l’heure où nous écrivons, notre département reste encore épargné par le virus.

Les professionnels et les pouvoirs publics continuent leur forte mobilisation pour tenter de contenir la propagation du virus. Les mesures d’abattage préventif se multiplient autour des zones infectées afin de stopper son avancée. L’inquiétude est cependant de mise car de l’avis des spécialistes, ce virus de l’influenza aviaire est particulièrement virulent et agressif sur les oiseaux. En seulement deux mois, depuis son apparition fin novembre, il s’est déjà propagé avec les conséquences dramatiques que l’on connaît.
Tests PCR
Dans ce contexte, il est rappelé à tous les détenteurs d’oiseaux, professionnels comme amateurs, la nécessité de respecter avec la plus grande exigence les mesures de protection. La DGAL (Direction Générale de l’Alimentation) informe que le protocole de l’étude gène M relative au suivi des virus IAFP chez les canards gras a évolué. Ainsi, la durée de validité des tests PCR avant mouvement passe de 10 à 5 jours, ce qui augmente de 2 à 3 fois le nombre d’analyses réalisées par lot ! Dès qu’un résultat gène M ressort positif, une recherche H5/H7 est réalisée sans attendre par le laboratoire de criblage en parallèle de l’envoi réalisé au LNR. Dans le cas d’un lot gène M positif et H5/H7 négatif, le lot est bloqué jusqu’à obtention du résultat H5/H7 du LNR. Les prélèvements sont réalisés de cette façon : 20 écouvillons cloacaux réalisés par l’éleveur pour son propre élevage afin de préserver la biosécurité. Tout le territoire national est concerné par ces adaptations qui sont valables à partir du 25 janvier et ce durant toute la période à risque élevé. Les professionnels prennent en charge le surcoût induit par ces aménagements.