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Grippe aviaire Un cas dans les landes !

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Le premier cas de contamination dans le sud-ouest s’est produit dans un élevage de canards à Bénesse-Maremne dans le sud des Landes. Le virus de l’influenza aviaire circule donc, appelant tous les détenteurs d’oiseaux et de volailles à la plus grande vigilance.

Malheureusement, l’alerte se confirme autour de l’arrivée du virus de la grippe aviaire. Après un premier élevage en Corse puis un deuxième en région parisienne, c’est le sud-ouest qui vient d’être touché avec ce premier élevage contaminé dans les Landes. Les services vétérinaires rappellent donc l’obligation de soumettre tous les oiseaux aux mesures de confinement et de respecter strictement les règles de biosécurité tout en faisant preuve d’une vigilance renforcée sur la mortalité des oiseaux.

Claustration obligatoire

Tous les oiseaux, volailles et autres volatiles de toutes sortes doivent être mis en claustration : soit maintenus à l’intérieur des bâtiments fermés soit claustrés sur des parcours extérieurs réduits munis de filets de protection. Il s’agît d’éviter tout contact avec les oiseaux sauvages notamment migrateurs qui sont susceptibles d’être porteurs du virus. Ces mesures s’appliquent également à tous les particuliers détenteurs d’oiseaux, volailles... Pour les volailles répondant à un cahier des charges exigeant la sortie sur parcours, l’éleveur doit remplir un formulaire spécial de demande de dérogation disponible soit sur le site des services vétérinaires : ddcspp@lot.gouv.fr soit sur le site de la  Chambre d’Agriculture : www.lot.chambre-agriculture .fr

Règles de biosécurité

Par ailleurs, tous les éleveurs doivent respecter à la lettre les mesures de biosécurité en vigueur : plan de circulation des véhicules, désinfection des véhicules pénétrant sur les élevages, protection des accès aux bâtiments d’élevage, présence de sas d’entrées conformes aux normes, protocoles de nettoyage et de désinfection des bâtiments entre deux bandes, protection des accès aux animaux… Ces mesures peuvent effectivement apparaître très contraignantes mais représentent la meilleure garantie pour éviter l’entrée du virus dans l’élevage.